Liberty...
Je ne suis rien, ni personne, n'ai jamais rien été, et ne serais jamais rien,
Juste une âme dans un corps.
Aussi loin que remontent les mémoires, mon nom apparaît, ma présence est mentionnée. Je ne suis pourtant qu'une très petite partie de la grande histoire de ce monde. J'ai toujours plus ou moins existé, par moments plus, et d'autres moins. Cela ne m'a pas empéché de rester fidèle à moi-même, ainsi qu'à mes principes.
Nulles actions héroïques dans mon existence pourtant longue de plusieurs siècles, nuls faits d'armes glorieux, nul ami non plus pour m'épauler. J'en ai eu, il y a très longtemps, c'est révolu depuis bien des décennies. Mes amis d'antan sont tous mort, un par un, la plupart du temps au combat, dans le reste des cas, la maladie ou l'âge les emportaient.
J'ai commencé à m'interroger sur ma propre durée de vie lorsque mes élèves, et les leurs moururent tous les uns après les autres, de vieillesse pour certains, je me demandais comment j'avais pu vivre à moi seul la durée de vie de trois hommes.
Puis je partis, sans savoir où aller, j'errais de villages en montagnes, et de montagnes en forêts, rencontrant de temps en temps des pillards dont je me débarrassais en fournissant de fausses informations concernant d'imaginaires convois de trésors.
Bien que je ne sois un mauvais guerrier, je n'ai jamais été non plus l'un des meilleurs, j'ai juste su m'adapter, et survivre, privilégiant la protection, ainsi que la discussion. Je savais cependant me montrer d'une agressivité sans limites, dans les rares cas où la discussion et la ruse ne me servirent.
Victime impuissante d'une peur nommée solitude, je ne pu que fuir encore et toujours, et m'enfoncer de plus en plus loin dans ce que je pensais fuir. C'est alors qu'il me trouva, un homme, ancien compagnon d'arme, un ami. Moi qui ne pensais plus qu'à la mort, il me proposa non pas de me la donner, mais de l'aider à la semer.
Moi qui n'étais plus que l'ombre de moi-même, il me convia a le rejoindre dans le royaumes des ombres : Zenshoukage.
Ph3us, je lui doit tant, et il me demande pourtant si peu...
Depuis lors, je suis l'un des esprits sage des ombres, j'ai réappris a vivre avec les autres, a conseiller et a soutenir.
Approchez amis, compagnons ou étrangers, la suite, c'est a vous de me la dicter, par votre conduite.